Caniba: an Infuriating and Disgusting Case of Injustice




This fresco-like documentary is a very disturbing portraiture of the reality of cannibalism among humans as seen through the eyes of Issei Sagawa (Born: 1949, Kobe, Hyōgo Prefecture, Japan). The filmmakers interview him along with his brother Jun.

In 1977, Sagawa immigrated to Paris, France in order to pursue a Ph.D. in literature at the Sorbonne. By 1981, he had developed a close friendship with 25-year-old Dutch classmate Renée Hartevelt. On June 11th, 1981 she accepted his invitation for dinner at his apartment. He convinced her on the pretext of assisting him in translating poetry for a school assignment. When her back is turned, he shoots her, then rapes her, and subsequently, cannibalizes her. On the 13th, he is caught red-handed attempting to dump her body in a lake in the Bois de Boulogne. The judge rules insanity. Sagawa is deported back to Japan. The Japanese authorities declare him sane but are unable to prosecute him. Thus he profits while his victim’s family must live and suffer with the loss – an infuriating and disgusting case of injustice.
As well, the apparent attitude of both brothers showed no remorse, shame or regret and in fact Issei seemed proud of what he did and Jun reflected envy. At one point, Jun showed a video of one of his aberrant behaviors and asking Issei if he approved. During the whole film, Issei tended to wallow in self-pity due to his current living conditions and his ill-health. A bit of poetic justice perhaps?
Not a film for the weak-hearted or the overly sensitive. Bound to be controversial, and in my mind, this crime is in the same league as those of Hitler, Stalin, Jack the Ripper and others of that ilk.

Caniba: un Cas d'Injustice Exaspérant et Dégoûtant


Ce documentaire à la fresque est un portrait très inquiétant de la réalité de cannibalisme chez les humains comme on le voit à travers les yeux d’Issei Sagawa (Né: 1949, Kobe, Préfecture d’Hyōgo en Japon). Les cinéastes l'interviewent avec son frère Jun.
En 1977, Sagawa a immigré à Paris, en France, afin de poursuivre un doctorat en littérature à la Sorbonne. En 1981, il avait développé une amitié proche avec sa camarade de classe Néerlandaise de 25 ans, Renée Hartevelt. Le 11 Juin 1981, elle a accepté son invitation à dîner dans son appartement. Il l'a convaincue sous prétexte de l'aider à traduire de la poésie pour un devoir. Quand on lui tourne le dos, il tue d’un coup de feu, la viole, puis la cannibalise. Le 13, il est pris en flagrant délit d'avoir tenté de jeter son corps dans un lac au Bois de Boulogne. Le juge décide la folie. Sagawa est expulsé au Japon. Les autorités Japonais le déclarent sain d'esprit mais ne sont pas en mesure de le poursuivre. Il profite ainsi que la famille de sa victime doit vivre et souffrir avec la perte un cas d'injustice exaspérant et dégoûtant.

De même, l'attitude apparente des deux frères ne montrait aucun remords, aucune honte ou aucun regret et, en fait, Issei semblait fier de ce qu'il a fait et Jun reflétait l'envie. À un moment donné, Jun a montré une vidéo d'un de ses comportements aberrants et a demandé à Issei s'il approuvait. Pendant tout le film, Issei a eu tendance à s'apitoyer sur lui-même en raison de ses conditions de vie actuelles et de sa mauvaise santé. Un peu de justice poétique peut-être?
Pas un film pour les faibles d'esprit ou les trop sensibles. Surement d’être controversé, et dans mon esprit, ce crime est dans la même ligue que ceux d'Hitler, de Staline, de Jack l'Éventreur et d'autres de ce genre.
This film was presented during the 20th edition of RIDM in collaboration with Fantasia.
Ce film a été présenté lors de la 20ème édition du RIDM en collaboration avec Fantasia.